Nicollin, une success story familiale atypique

Les gants de boxe de Marcel Cerdan ? Les maillots de Maradona ? Ils sont au musée du sport Nicollin. L'huile d'olive ? Elle vient des terres agricoles que possède le groupe, de même que les taureaux camarguais... Le groupe Nicollin est certes devenu, au fil des années, l'un des leaders français de la collecte de déchets, derrière Veolia et Suez, il reste néanmoins marqué par l'empreinte de Louis (Loulou) Nicollin, fou de sport et prêt à toutes les aventures.

Une affaire 100 % familiale

Aujourd'hui, ses fils, Laurent et Olivier, dirigent une entreprise diversifiée. Avec à l'origine, à la faveur d'une grève des éboueurs, une société de collecte de déchets créée en 1949 à Saint-Fons (Rhône) par leur grand-père Marcel, 

négociant en charbon. Peu de temps après son lancement, la société commence à rayonner dans toute la région.
Et pour mieux conquérir le reste de l'Hexagone, Loulou part implanter l'entreprise à Montpellier sur les conseils paternels, en 1967. Elle y a toujours son siège. De Lens à Limoges en passant par Marseille, Reims, Poitiers ou Royan, le succès est au rendez-vous. Tout ne s'est pas fait en un jour, ni sans accrocs...

Un esprit d'entreprise

« Dès qu'ils touchent à quelque chose, les Nicollin en font une entreprise ! » s'amuse Marion Frêche, la responsable communication du groupe. Et il y a une logique : elle vient du cœur de métier du groupe, les services aux entreprises. D'où une diversification dans le nettoyage industriel, l'eau et l'assainissement. A cela s'ajoute évidemment la passion du sport de Loulou, et du foot en particulier. Ainsi, « les services de sécurité sont venus parce que nous en avions besoin dans les stades », poursuit la responsable communication. Alors autant en faire profiter les clients... Enfin, le mas de Camargue, refuge de Loulou, a logiquement accueilli l'agriculture, l'huile d'olive et les taureaux...

Des projets en Angleterre et en Algérie

Après une première incursion à l'étranger à la fin des années 90, et notamment au Portugal, où le groupe Nicollin a finalement revendu une entreprise détenue pendant dix ans, et au Maroc, où il a cédé sa filiale à l'échéance d'un contrat public d'assainissement, le groupe s'intéresse désormais de nouveau à l'international. « Ce ne sont que des projets mais nous travaillons aujourd'hui en direction de l'Angleterre et de l'Algérie », indique ainsi Marion Frêche.

Le groupe Nicollin est membre Bpifrance Excellence.